La plupart des traditions japonaises semblent inhabituelles et étranges aux Européens, et la danse ne fait pas exception. Considérez les danses habiles et lentes de la geisha, la pantomime de danse Kagura exécutée par des serviteurs shintoïstes, ou la danse ésotérique Noh, compréhensible uniquement par des personnes instruites.
Instructions
Étape 1
Les Japonais divisent rarement l'art en ses parties constitutives, au Japon, il n'est pas d'usage non seulement de distinguer certains types de danses, mais aussi de diviser l'art en danse, musique, littérature et autres types. Ils se sont tous développés simultanément tout au long de l'histoire du Japon et se sont influencés les uns les autres. Cependant, certaines danses individuelles peuvent être distinguées en fonction de leurs caractéristiques.
Étape 2
La principale caractéristique des danses japonaises est leur relation étroite avec d'autres domaines de l'art et se concentre non seulement sur les caractéristiques esthétiques externes, mais aussi sur le contenu interne. Une danse est une pantomime, l'autre est tout un théâtre sans paroles, où toutes les actions, paroles et actes sont exprimés sous forme de mouvements corporels, et il existe des danses qui remplacent la prière.
Étape 3
Kagura est une ancienne danse shintoïste qui était dansée par les adeptes de ce mouvement religieux comme une prière. La danse a non seulement une forme extérieure, mais aussi un contenu, elle raconte la création du monde par la déesse Amaterasu. Il s'agit d'une danse pantomime dans laquelle les mouvements symbolisent diverses actions. Le vrai ancien kagura a duré très longtemps - du matin au soir. Après avoir décrit le mythe de la création du monde, les danseurs ont montré diverses scènes - du dramatique au comique. Aujourd'hui, ils dansent sous une forme simplifiée, accompagnant la danse avec tambours et flûte.
Étape 4
Le prédécesseur des danses du théâtre No est les danses Mai. Ils étaient exécutés par des danseurs du temple, les mouvements étaient principalement rotatifs, ils tenaient dans leurs mains des branches de bambou, qui symbolisaient la fertilité.
Étape 5
Le théâtre nô est une forme particulière d'art japonais étroitement associée à la danse. Les mouvements dans les danses Noh sont appelés "kata", il en existe environ 250 types, alors que seulement 30 sont vraiment dansables. Il s'agit d'une danse lente, les interprètes exécutent chaque mouvement avec une grâce particulière. Chaque kata a sa propre signification, que les spectateurs avertis doivent connaître pour comprendre le sens de la danse. Par exemple, lorsqu'un danseur baisse la tête et lève la main à hauteur des yeux en pointant la paume vers le haut, il exprime ainsi des pleurs.
Étape 6
Dans le théâtre Nô, divers accessoires sont activement utilisés, qui complètent le sens de la danse. Chaque objet participant à la performance symbolise quelque chose. Ceux-ci peuvent être des ventilateurs, des chapeaux, des masques, des parapluies. Les danses japonaises les plus célèbres du théâtre Nô sont Kurokami, Gion Kouta et Bon Odori, qui sont exécutées pendant le festival Obon. Dans chaque région, le Bon odori est dansé de différentes manières, avec des mouvements radicalement différents dans différentes parties du pays.